"CHAUMONT CHEF LIEU DU DEPARTEMENT DE LA HAUTE-MARNE.REGION CHAMPAGNE ARDENNE. "

samedi 18 janvier 2025

AFFAIRE JUDICIAIRE/ AFFAIRE SOCLEY/En avril 1935 à Chaumont en Haute-Marne, Nicole, une petite fille de 4 ans, a été enlevée en plein jour. On arrête un jeune homme de 27 ans, Gabriel Socley, que beaucoup de gens de Chaumont ont vu tenant la petite fille par la main ce jour-là.






 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 GABRIEL SOCLEY, LE PÉDOPHILE ASSASSIN

Le 19 avril 1935, la petite Nicole Marescot, quatre ans et demi, est enlevée au domicile de ses parents, à Chaumont. Cette disparition va provoquer une vive émotion dans l'opinion publique, d'autant plus qu'elle survient au même moment que l'affaire Lindbergh. Après six mois d'investigations, le corps de l'enfant sera retrouvé dans un bois attenant à la ville.

 C'est ainsi que Gabriel Socley est jugé devant les assises de Haute-Marne et condamné à la peine capitale le 3 octobre 1936. Un verdict cassé par la cour de cassation quelques mois plus tard en raison d'une erreur de procédure. C'est finalement à Dijon que Socley est rejugé en 1937. Et, cette fois, l'homme est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Une perpétuité qui ne durera ''que'' 23 ans. Socley est libéré le 28 juin 1960.

 

 

 


L’affaire Socley

Une récente affaire de pédophile multirécidiviste et les débats qu’elle a suscités donne une nouvelle actualité à une célèbre cause criminelle d’avant-guerre.

Le 19 avril 1935, la petite Nicole Marescot, quatre ans et demi, était enlevée au domicile de ses parents, à Chaumont. Cette disparition provoqua une vive émotion dans l’opinion publique, d’autant plus qu’elle survenait au même moment que l’affaire Lindbergh. Après six mois d’investigations, le corps de l’enfant fut retrouvé dans un bois attenant à la ville. On avait arrêté dès le début de l’enquête Gabriel Socley, récidiviste de l’attentat à la pudeur qui, en dépit de ses dénégations obstinées, fut condamné à mort. Une infime irrégularité de procédure fit annuler cet arrêt. Rejugé à Dijon, son avocat fit de son mieux pour brouiller les pistes et troubler les jurés. Il évoqua notamment une rocambolesque histoire de sosie avec lequel on aurait pu confondre Socley.

Finalement ce dernier fut condamné aux travaux forcés à perpétuité. Libéré en 1960, il tente, au bout d’un mois, d’entraîner une fillette. Il est mis en fuite par des passants. Arrêté dans l’Yonne, il sera interné au centre psychothérapique de Sarreguemines d’où il réussira, en 1971, une assez spectaculaire évasion.

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